L'irrigation

On compte sur le Puy-de-Dôme autour de 600 irrigants pour une surface irriguée d’environ 9 000 Ha.

On compte sur le Puy-de-Dôme autour de 600 irrigants pour une surface irriguée d'environ 9 000 Ha.
Les cultures irriguées peuvent être a forte valeur ajoutée (maïs semence, betteraves sucrières, maraichage) ou moindre (autres céréales, prairies). Le maïs représenterait environ 90 % des surfaces irriguées.

Les agriculteurs prélevant en rivière représentent 90% du total des irrigants. Les 10 % restants sont constitués par des prélèvements en nappe souterraines (forages) ou en retenue collinaire.

Les ressources en eau sont préservées en année climatique normale : c’est-à-dire que l’irrigation ne pèse pas, ni sur les nappes, ni sur les débits minimaux en été.
Pour ce faire, la politique d’irrigation du Puy de Dôme a consisté à substituer les prélèvements dans le milieu naturel par des prélèvements réalisés sur des axes réalimentés (barrage en amont tels que le barrage de NAUSSAC et barrage du SEP sur la Morge) et à la recherche de ressources alternatives (eaux épurées de l’agglomération clermontoise).

Cette politique privilégie une gestion collective et favorise les transferts de l’individuel vers le collectif. 80% de l’irrigation est pratiquée via des périmètres collectifs gérés par des associations syndicales autorisées (ASA). Il en existe 20 dans le Puy de Dôme. Cette politique est très marquée dans le département puisque en France, seulement 40% des irrigants sont organisés en réseau collectif.