De la préservation des paysages à leur appropriation

Mis à jour le 03/12/2013

Intégrer la dimension paysagère dans les projets

Les préoccupations de préservation du paysage en tant que composante essentielle du cadre de vie des populations, ont depuis longtemps conduit l'Etat à reconnaître juridiquement le paysage. La législation française, très complète, est répartie dans au moins cinq codes différents (environnement, urbanisme, rural, forestier, patrimoine).

A titre d'exemples, la loi du 2 mai 1930 sur les monuments naturels et les sites, et celle du 8 janvier 1993 relative à la protection et mise en valeur du paysage sont autant de textes qui se veulent des outils garants de la prise en compte et de la protection des paysages.

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, ''Le paysage et la route'', Ministère de l'Equipement, Direction des Routes, juillet 2003.

, , les chartes paysagères et architecturales sont des outils contractuels qui s'inscrivent également dans cette volonté de préservation du paysage, dans une perspective toutefois élargie à un aménagement plus globale sur un territoire.

La prise en compte du paysage est essentielle pour élaborer des projets de territoire s'inscrivant dans une démarche de développement durable. Dans ce cadre, l'Etat, mais aussi les collectivités locales, les associations ont un rôle essentiel à jouer pour sensibiliser les nouveaux acteurs qui font le paysage et pour rechercher les convergences entre les aspirations individuelles et les enjeux collectifs liés au paysage.

|{{Une intégration réussie de la dimension paysagère dans les projets doit notamment viser à :

  • redonner du sens et une fonctionnalité intelligente au paysage
  • éviter la banalisation et l'uniformisation
  • mieux coordonner les interventions des nombreux acteurs qui agissent pour le paysage
  • garder à l'esprit qu'un paysage n'a de sens que si les gens se l'approprient.


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