Prévention de la radicalisation et accompagnement des familles 

Mis à jour le 08/11/2022

Le Gouvernement a arrêté un plan pour lutter contre ce phénomène. Il vise à démanteler ces filières, à empêcher les déplacements motivés par de tels buts, à lutter contre la diffusion de contenus illicites sur les réseaux, à coopérer plus efficacement au plan international. Il prend également en compte la solitude et le désarroi des familles victimes de ces situations dramatiques, qui parfois n’ont pas perçu de signaux d’alerte volontairement dissimulés, ou n’ont pas pu enrayer la dérive qui s’installait.

La préfecture du Puy-de-Dôme s’est engagée depuis 2015 en partenariat avec les forces de sécurité intérieure, puis le Conseil Départemental dès 2017, dans des sessions de sensibilisation à la radicalisation concourant à l’amélioration constante du maillage détection/prévention auprès de ses partenaires institutionnels. Ainsi, a été mise en place une série de séminaires de formation à destination des chefs d’établissement du secteur public et privé, des inspecteurs de l’éducation nationale, 250 collégiens cournonnais accompagnés de leurs professeurs et en accord avec la DASEN, des médecins psychiatres en partenariat avec l’ARS, des travailleurs sociaux du Conseil départemental, des agents de la mission locale de Clermont-Ferrand, des acteurs associatifs dans le domaine du sport…
Ces sessions se poursuivent cette année, toujours animées par la préfecture, les forces de sécurité intérieure et le Conseil Départemental.

Le repérage des personnes radicalisées ou en voie de l’être est essentiel afin de leur apporter l’accompagnement dont elles ont besoin et de prévenir tout passage à l’acte violent.

Le CNAPR (Centre national d’assistance et de prévention de la radicalisation) a donc été mis en place en 2014 afin de leur assurer une écoute attentive, leur délivrer des conseils et, le cas échéant, déclencher le suivi nécessaire. Géré par l’UCLAT (Unité de coordination de la lutte contre le terrorisme), il peut être contacté via un formulaire en ligne (http://www.stop-djihadisme.gouv.fr/) ou joint gratuitement du lundi au vendredi de 9h à 18h par tout particulier, tout professionnel qui craint qu’une personne de sa connaissance soit radicalisée :

En dehors des jours et des horaires d’ouverture, vous pouvez utiliser ce formulaire pour contacter la plate-forme et ainsi décrire la situation que vous souhaitez signaler. Vous serez recontacté dans les meilleurs délais.

En cas d’urgence, notamment pour vous opposer à la sortie du territoire de votre enfant mineur sans la présence d’une personne titulaire de l’autorité parentale, adressez-vous sans délai au commissariat de police ou à la brigade de gendarmerie la plus proche.

Si elles souhaitent lever l’anonymat et si elles en font la demande auprès de la préfecture, les familles pourront bénéficier d’un accompagnement spécifique organisé au niveau local.