Alerte à la bombe sur le secteur de Lezoux : évacuation de l’école du Sacré-Coeur et opérations de levée de doute

Mis à jour le 19/10/2023

À la suite d’une l’alerte à la bombe reçue ce jour, jeudi 19 octobre 2023, par l’école du Sacré-Cœur, à Lezoux, les élèves ont été évacués de l’établissement par la gendarmerie, en liaison étroite avec le chef d’établissement, la direction diocésaine, la direction académique de l’Éducation nationale et la sous-préfète de Thiers qui s’est rendue sur site.

Les élèves ont été mis en sécurité dans une salle ouverte à cet effet par les services de la mairie de Lezoux (salle Lido).

Dans le cadre du plan Vigipirate, la gendarmerie a aussi mené une opération de confinement des riverains, dont les élèves de l’école Potier Marcus voisine, par précaution.

Ces opérations ont permis également de réaliser la levée de doute. A 14h, la levée de doute est effective : aucune menace sérieuse n’a été identifiée (confinement levé en conséquence).

L’école du Sacré-Coeur accueillera les enfants dès demain matin vendredi 20 octobre. Des psychologues de la direction diocésaine se tiendront à la disposition des parents d’élèves et des enfants. Une cellule d’écoute sera aussi mise en place pour les élèves de l’établissement scolaire voisin.

Le préfet remercie les services mobilisés, la Ville de Lezoux, la gendarmerie du Puy-de-Dôme, le service départemental d’incendie et de secours, la direction diocésaine, la direction académique pour leur gestion de l’événement.

Le Préfet demande à la population de ne pas diffuser ni relayer de fausses informations.

RAPPEL

Effectuer de fausses alertes à la bombe n’est pas un jeu. C’est dangereux et puni par la loi :

  • 2 ans de prison et 30 000 € d'amende
  • Mobilisation inutile des forces de l'ordre
  • Perturbation de l'ordre public autour des lieux concernés

Selon l’article 322-14 du code pénal : « Le fait de communiquer ou de divulguer une fausse information dans le but de faire croire qu'une destruction, une dégradation ou une détérioration dangereuse pour les personnes va être ou a été commise est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende.

Est puni des mêmes peines le fait de communiquer ou de divulguer une fausse information faisant croire à un sinistre et de nature à provoquer l'intervention inutile des secours. »