Étude environnementale et sanitaire sur les anciennes exploitations minières de Barbecot-Roure

Mis à jour le 15/03/2023

Suite à la publication de la directive européenne sur les déchets de l’industrie extractive (DDIE) le 15 mars 2006, le ministère de la Transition écologique a demandé à son expert minier, le groupement d’intérêt public GEODERIS, de recenser tous les stockages de résidus des exploitations minières fermées et abandonnées sur le territoire métropolitain. GEODERIS a réalisé cet inventaire pour la région Auvergne et pour les mines métallifères (hors uranium) dans un rapport daté d’avril 2013. Les 244 dépôts / bassins / retenues identifiés dans l’inventaire et appartenant à 71 exploitations minières sont regroupés en 25 secteurs sur les 4 départements de l’ancienne région. Ces secteurs sont répartis en 5 classes de A à E pour le risque sur la santé et l’environnement. Le rapport comporte une analyse sommaire des 5 secteurs miniers d’Auvergne appartenant aux deux classes de risques les plus élevées (D et E), susceptibles de présenter des risques environnementaux et sanitaires significatifs.
Le département du Puy-de-Dôme compte les secteurs d’Auzelles (D), Barbecot-Roure (E), Châteauneuf-Les Roberts (C), Colombier (A/B), Giat (C), Joursac (A/B), Le Beix (C), Rodier (C). Seuls les secteurs appartenant aux classes de risque les plus élevées ont vocation à faire l’objet d’une étude approfondie.

Le secteur de Barbecot-Roure

Ce secteur a fait l’objet d’une étude approfondie, commandée à GEODERIS par le ministère de la transition écologique. L’étude a été conduite après information des maires des communes sur lesquelles ont été effectués des prélèvements de sols, eaux, sédiments et denrées alimentaires. Les contaminations identifiées grâce aux analyses d’échantillons et mesures in-situ font l’objet d’une évaluation de risques sanitaires et environnementaux. L’étude formalise ensuite des recommandations soit en matière d’usage des lieux soit en matière de travaux à mener. Elle n’a en revanche pas pour but d’expliquer l’origine de certaines situations spécifiques, notamment la présence de résidus sur des sites improbables, ni de proposer des recommandations face à des anomalies d’origine naturelle.

Retrouvez les rapports :

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Dépôt du site de Barbecot en 2008 (photo DREAL direction régionale de l'environnement de l'aménagement et du logement)|