Le captage prioritaire du Broc

Les captages d’eau potable du Broc sont considérés comme prioritaires pour la lutte contre les pollutions en nitrates et pesticides

 

En conclusion du Grenelle de l’environnement, il a été retenu comme objectif à l’échelle de la France de protéger les 507 captages d’eau potable les plus menacés d’ici 2012 (article 27 de la loi du 3 août 2009). Sur le département 4 captages ont été désignés comme prioritaires et inscrits dans le tableau de la disposition 6C-1 du SDAGE Schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux Loire-Bretagne.
Le captage du Broc est l’un des 4 captages du Puy-de-Dôme désignés comme prioritaire. Il présente des teneurs en nitrates pouvant aller jusqu’à 50 mg/l dans les puits et jusqu’à plus de 100mg/l dans le piezomètre ARS et des teneurs en pesticide parfois supérieures aux normes.
C’est un captage stratégique puisqu’il est autorisé pour un débit de 220 m3/h (61l/s) et est susceptible d’alimenter plus de 16 000 habitants.

L’arrêté préfectoral du 1er décembre 2011 de protection du captage donne des prescriptions spécifiques aux périmètres immédiat et rapproché.

L'arrêté préfectoral du 13 septembre délimite l’aire d’alimentation du captage. Cette aire d’alimentation plus large que le périmètre de protection rapprochée a été définie à la suite d’une étude hydrogéologique et agro-environnementale, pour prendre en compte toutes les sources de pollutions possibles.

Sur cette aire d’alimentation est élaboré un "contrat territorial", porté conjointement par le SIVOM du Broc, qui gère le captage, et la Chambre d’Agriculture du Puy-de-Dôme, qui sera particulièrement chargée de sensibiliser les agriculteurs concernés aux mesures de précaution pour réduire les apports en nitrates et pesticides ; le SIVOM engagera également des actions auprès des collectivités et des autres acteurs pour réduire les apports en pesticides et diminuer les pollutions liées à l’assainissement collectif ou individuel.