Lexique

Mis à jour le 27/04/2023

 

Le lexique du bruit et des nuisances sonores des infrastructures de transports


ADEME
Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie.

APRR
Autoroutes Paris Rhin Rhône.

ASF
Autoroutes du sud de la France.

CBS
Carte de bruit stratégique : ensemble constitué de documents graphiques, de tableaux et d’un résumé non technique, destiné à permettre l’évaluation globale de l’exposition au bruit dans l’environnement et à établir des prévisions générales de son évolution (art L572-3 code de l’environnement). Cet ensemble sert d’outil d’aide à la décision pour l’établissement des PPBE. Les cartes de bruit stratégiques des grands axes de transports terrestres sont arrêtées et publiées par le préfet du département.

Classement sonore des infrastructures de transport terrestre
Les infrastructures de transports terrestres sont classées en 5 catégories selon le niveau de bruit qu’elles engendrent, la catégorie 1 étant la plus bruyante. Un secteur affecté par le bruit est défini de part et d’autre de chaque voie (de 300m pour la catégorie 1 à 10m pour la catégorie 5).
Les infrastructures concernées sont entre autres :

  • les routes et rues écoulant plus de 5 000 véhicules par jour ;
  • les voies de chemin de fer interurbaines de plus de 50 trains par jour ;
  • les voies de chemin de fer urbaines de plus de 100 trains par jour.


DDT 
Direction départementale des territoires.

DIR MC 
Direction interdépartementale des routes du Massif central.

DREAL 
Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement.

ICPE 
Installation classée pour la protection de l’environnement.

Isolation de façades
Technique utilisée pour isoler thermiquement et/ou phoniquement une façade de bâtiment.

Isophone
Courbe reliant des points d’égal niveau sonore.

Merlon 
Butte de terre en bordure de voie routière ou ferrée.

Point noir du bruit (PNB)
C'est un bâtiment sensible, localisé dans une zone de bruit critique engendrée par au moins une infrastructure routière ou ferroviaire nationale, et qui répond en outre à des critères d'antériorité par rapport à cette infrastructure.

Zone de bruit critique (ZBC)
Zone urbanisée relativement continue où les indicateurs de gêne évalués en façade des bâtiments sensibles (habitation, locaux d'enseignement, locaux de soins, de santé ou d'action sociale) dépassent ou risquent de dépasser à terme, la valeur limite diurne de 68 dB(A) et/ou la valeur limite nocturne de 62 dB(A) (valeurs fixées par l'arrêté du 4 avril 2006).


Les indicateurs de bruit retenus

Décibel (dB)
Unité de mesure de la pression acoustique permettant d’exprimer les niveaux de bruit.


dB(A)
La pondération A a été introduite pour tenir compte des caractéristiques physiologiques de l’oreille humaine, qui conduisent à des sensations variables selon la fréquence. L’homme perçoit mal les sons très aigus ou très graves.

Pour réaliser ces cartes, la directive européenne a fixé des indicateurs de bruit, il s'agit du Lden et Ln :

  • Lden (Level day evening night : pour jour soir et nuit) est l'indicateur du niveau sonore moyen pour la journée entière de 24 heures. Il est calculé en moyennant sur l'année des bruits relevés aux différentes périodes de la journée, auquel est appliqué une pondération pour les périodes les plus sensibles +5dB(A) en soirée et 10dB(A) la nuit. Ce n'est donc pas un niveau de bruit réel ou mesuré.
  • Ln (Level night : pour nuit) est l'indicateur du niveau sonore nocturne de 22 h à 6 h. Ces indicateurs sont exprimés en décibels dB(A) unité de bruit qui tient compte du filtre de certaines fréquences par l'oreille humaine.

LAeq ou Niveau (Level en anglais) sonore équivalent : donnée qui caractérise le mieux un bruit fluctuant dans le temps, par exemple le bruit de la circulation automobile. Il s’agit du niveau énergétique moyen pour une période donnée. Le Laeq (6h-22h) ou LAeq jour, est le niveau énergétique moyen calculé sur une période de 6h à 22h. Il s’agit globalement de la nuisance sonore moyenne sur cette période. Le Laeq (22h-6h) ou LAeq nuit, est le niveau énergétique moyen calculé sur une période complémentaire de 22h à 6h.