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DIG Contrat territorial des 5 rivières
- Rapport du commissaire enquêteur (format pdf - 1.3 Mo - 19/02/2021)
- Conclusions du commissaire enquêteur (format pdf - 490.6 ko - 19/02/2021)
- Annexes (format pdf - 1.9 Mo - 19/02/2021)
- arrete prefectoral du 29 03 2021 declarant d interet general les travaux prevus dans le cadre du contrat territorial des 5 rivieres (format pdf - 645.4 ko - 13/04/2021)
Michèle Madebène
Association Régionale des Amis des Moulins d’Auvergne
Monsieur le Commissaire enquêteur,
Présidente de l’ARAM Auvergne, je me permets de vous adresser quelques observations suite à l’enquête publique organisée par le SMVVA dans le cadre du Contrat Territorial des 5 Rivières du 4 Janvier au 2 Février .
Tout d’abord, je tiens à vous rappeler que nous sommes fermement opposés à l’effacement d’ouvrages et privilégions les aménagements à condition que ceux-ci soient à portée des propriétaires et subventionnés en grande partie.
Les moulins et biefs sont là pour la plupart depuis des siècles et les poissons étaient nombreux jusque dans les années 1970. Ils ne sont pas responsables de leur disparition. Ne pourrait-on pas en rechercher les causes ?
En premier me semble-t-il, les pollutions dues au nombreux produits utilisés aujourd’hui, toxiques pour les poissons mais aussi pour la santé de l’homme et rejetés dans les rivières ou aussi des bassins de décantation défectueux .
Nos biefs sont des réserves de biodiversité et des réservoirs d’eau utiles en périodes de sécheresse. Avec le changement climatique annoncé ces périodes risquent de devenir plus intenses et plus fréquentes dans les décennies à venir. D’où l’importance de garder les biefs qui stockent l’eau au lieu de la laisser filer rapidement dans une rivière de « continuité écologique sans obstacles qui l’amènerait direct à la mer… sans en mesurer les conséquences et l’intérêt !
Une étude hydrologique et écologique de ces réalités serait intéressante et éviterait des dépenses coûteuses et néfastes de destructions.
Certains propriétaires et adhérents de l’association envisagent une production d’hydroélecticité.
Il serait souhaitable qu’ils soient accompagnés dans cette démarche à l’heure où l’on préconise les énergies renouvelables , celle-ci a un bilan écologique remarquable : meilleur bilan carbone, un excellent taux de retour énergétique directement utilisable en périodes de forte consommation.
De nombreux biefs servent encore à l’irrigation de terres agricoles et au maintien de zones humides.
L’ARAM Auvergne a engagé un recensement de la biodiversité présente dans les moulins d’Auvergne.
Les moulins ont un intérêt Patrimoniale.
Les visiteurs que nous accueillons , nous soutiennent dans nos actions de sauvegarde. Ils apprécient fortement les beaux paysages qu’ils découvrent autour du moulin et leur longue histoire les intéressent.
Je souhaite vivement que le Contrat Territorial que vous devez conduire, prennent compte de nos observations et qu’on puisse tous ensemble travailler pour une vraie politique apaisée de l’eau à laquelle nous souhaitons apporter notre concours.
Veuillez agréer , Monsieur le Commissaire enquêteur, mes sincères salutations.
Michèle Madebène, Présidente
Jean Michel Plasse.
Bonjour Monsieur le Commissaire enquêteur,
Une enquête publique est organisée du 4 janvier au 2 février par le SMVVA dans le cadre du contrat territorial des 5 rivières.
Pendant cette période,des observations peuvent vous être adressées.
En ma qualité de Président de l’Association Syndicale Autorisée ( ASA) du bief de la Vaure dont le siège se situe à la mairie des Martres de Veyre, j’ai l’honneur de vous faire part de nos observations.
L’ASA regroupe 42 adhérents . Elle a pour but principal d’entretenir et de valoriser le bief de la Vaure.
Parmi les nombreuses actions du Contrat territorial des 5 rivières, nous notons la restauration des fonctionnalités des cours d’eau ( effacement d’obstacles à la continuité écologique ......).
S’agissant de la Veyre,notre bief est alimenté par deux ouvrages, Veyre 3 et Veyre 4 qui alimentent 4 moulins.
L’effacement de ces ouvrages et / ou la construction d’une passe à poissons pour sauver l’alimentation du bief auquel nous tenons fermement nous apparaissent comme un projet extrêmement coûteux puisque son estimation dépasse les 150000 euros. A nos yeux, celui-ci n’apporte rien de significatif à la continuité écologique. Ces ouvrages existent depuis plusieurs siècles.Nous pouvons témoigner qu’il, y a une cinquantaine d’années, la Monne aux Martres de Veyre, regorgeait de poissons,principalement de truites.Si leur nombre a drastiquement diminué , nous sommes convaincus que la cause essentielle provient de la pollution industrielle et agricole. La destruction des digues ne changera rien au problème.
Nous pensons que l’argent investi dans ces effacements serait infiniment mieux placé sous forme de subventions dans la relance de la production hydroélectrique des moulins alimentés par ces biefs et qui produisaient au début du siècle dernier de l’électricité au profit des villageois. Pourquoi des dépenses colossales dans l’éolien et pas dans l’hydraulique ? Ces sommes pourraient également être mises à la disposition de la recherche afin de trouver des palliatifs aux engrais et pesticides qui détruisent la faune et la flore de nos rivières.
Il convient d’observer que les biefs irriguent nos campagnes peuplées de jardins potagers et fermes qui doivent leur production à l’arrosage.
Les biefs participent également à la biodiversité : canards,truites,poules d’eau, cincles plongeurs .....y trouvent refuge et vie.
Enfin ces ouvrages en retenant l’eau provoquent des réserves d’eau bien utiles par les périodes de sécheresse que nous connaissons actuellement. De nombreux poissons survivent en été grâce à ces retenues.
Nous soulignons aussi le charme indéfinissable apporté à la nature par les biefs souvent boisés d’aulnes et frênes . Les rives sont des lieux de promenade .La suppression des biefs entraînerait la disparition des arbres ainsi que toutes vies liées à la présence de l’eau.
Voilà quelques réflexions et observations particulièrement importantes à nos yeux.
C’est pourquoi , vous l’avez compris, nous nous opposons vivement à ce projet d’effacement des ouvrages Veyre 3 et Veyre 4,projet qui vise à détruire un patrimoine que de nombreuses villes et villages nous envient.et que nous entretenons jalousement et fidèlement dans les pas de nos ancêtres.
Nous vous prions de croire, Monsieur le Commissaire enquêteur, à l’expression de nos sentiments les meilleurs.
Jean Michel Plasse.
Président de l’ASA du bief de la Vaure.
Michel DARTIGUES
Remarque préliminaire
Tout d’abord, laissez moi vous signaler que les documents relatifs à cette enquête, n’étaient pas accessibles par internet, le lien donné ne fonctionnant pas et conduisant à une absence de site !!!
Aucune réponse à mon mail sur le sujet ne m’a été faite à ce jour !!
Certes, les documents sont disponibles à la mairie des Martres de Veyre, mais au vu des conditions sanitaires actuelles, je ne les ai pas consultés, ce qui explique que certaines de mes remarques risquent d’être redondantes
Suite à l’enquête publique en cours concernant les vals d’Auzon et de la Veyre, je vous adresse par la présente, quelques considérations sur 2 points
◦ la partie assainissement de cette enquête,
◦ l’ancienne décharge d’ordures ménagères de Veyre-Monton
1/ Chapitre assainissement
J’attire votre attention sur le fait que plusieurs communes donnant sur les bassins de la Veyre et de l’Auzon, ne sont pas entièrement raccordées à l’assainissement collectif.
C’est le cas, entre autres, de Veyre monton versant ouest et Le Crest versant est pour le val de l’Auzon et de Soulasse versant ouest pour le Val de Veyre
Pour la commune de Veyre-Monton, où je réside, à ce jour, aucun plan de raccordement au réseau collectif n’est prévu dans les zones mentionnées ci-dessus !
Il existe sur notre commune 2 types d’installations d’évacuation des eaux usées non raccordées qui vont contribuer toutes les 2 à une pollution des eaux soit de ruissellement et d’infiltration, soit d’infiltration
◦ le premier type , le plus ancien est le système de fosses septiques avec circuit d’épandage. Ce système même en fonctionnement normal génère des effluents plus ou moins polluants qui tôt ou tard arriveront dans les cours d’eau par infiltration
◦ le deuxième est la mini station de traitement. Ce système, certes plus performant, rejette les effluents après traitements dans les eaux pluviales. C ’est le cas au lotissement des Noyers,route du Crest, au lotissement du Coulet, chemin du Coulet et certainement ailleurs aussi. Ce système et son raccordement au circuit des eaux pluviales est bien conforme aux spécifications du SPANC mai présente un risque plus important que le système précédent en terme de pollution des eaux
C ’est un système individuel qui en fonctionnement normal polluera pratiquement autant que le système « fosse septique » , mais qui,en cas de dysfonctionnement de la mini-station, génèrera des effluents pollués qui seront évacués dans les eaux pluviales, par ruissellement.
L’alimentation de cours d’eaux sera touchée rapidement par ces effluents mal traités et de manière plus massive en cas de dysfonctionnement
Ce sera une pollution ponctuelle et importante, du genre de celles qu’on rencontre suite à de gros orages sur les plages de nos côtes, lors de grosses précipitations
Ma recommandation pour traiter ces problèmes , c’est de demander aux communes concernées de développer leur circuit d’assainissement collectif. Une étude sur ce sujet devrait être lancée avec la définition d’un plan de raccordement scindé en zones et réparti sur plusieurs années pour sa concrétisation, ce qui permettrait d’en repartir ses coûts.
Je vous saurai gré de bien vouloir compléter votre enquête publique par la demande de l’établissement de ce plan avec la définition d’un échéancier de réalisations par zone
2/ Impact de l’ancienne décharge de Veyre-Monton
Un autre point me paraît préoccupant et concerne l’ancienne décharge d’ordures ménagères de Veyre Monton au lieu dit La Piquette
Cette ancienne décharge désaffectée et recouverte depuis des années, a fait parler d’elle autrefois par la pollution des puits d’eau de la ferme située en contre bas ( club équestre aujourd’hui).
Ce dossier, dont on ne parle plus aujourd’hui, doit être réexaminé dans le cadre à votre enquête afin de caractériser son impact potentiel sur les eaux de ruissellement et d’infiltration
Il faudrait, à mon avis, effectuer des analyses des eaux de ruissellement en contrebas de cette décharge et des eaux des nappes phréatiques dans cette zone
On pourrait ainsi statuer sur les mesures à prendre pour garantir une eau propre arrivant dans l’Auzon
Je vous remercie de prendre en considération les remarques effectuées dans cette note.
Je reste , bien sûr, à votre disposition pour discuter des points évoqués ci-dessus.
Veuillez, agréer, monsieur,l’expression de mes sincères salutations
dig dle ct5r smvva dossier (format pdf - 12.2 Mo - 22/12/2020)
dig dle ct5r resume non technique (format pdf - 91.2 ko - 22/12/2020)
dig dle ct5r atlas carto partie1 (format pdf - 21.7 Mo - 22/12/2020)
dig dle ct5r atlas carto partie2a (format pdf - 13.6 Mo - 22/12/2020)
dig dle ct5r atlas carto partie2b (format pdf - 13.1 Mo - 22/12/2020)